Échos sénonais historiques et patrimoniaux par Bernard Pernuit

Une lettre inédite de l’écrivain Jules Case (Sens 1854- Strasbourg 1931) par Michèle Degrave

Après nous avoir fait découvrir avec Jean Lacroix, les 6 romans de Jules Case publiés en Allemagne entre 1898 et 1901 (« Le succès outre-Rhin du romancier Jules Case (Sens 1854-Strasbourg 1931) » Bull. de la SAS Nouvelle série, T. XI, 2020), Michèle Degrave nous présente cette fois, une lettre inédite de l’ (« notre ») écrivain et journaliste sénonais, adressée à l’un de ses confrères, dont elle a pu faire l’acquisition récemment ( il y a 3 ans) (en 2021).
À cette époque, Jules Case a déjà publié 6 de ses 11 romans, qu’il énumère à la fin de sa missive, de façon chronologique : La Petite Zette, Une Bourgeoise, La Fille à Blanchard, Bonnet rouge, Ame en peine, L’Amour artificiel, Jeune ménage et Promesses.
L’intérêt de ce courrier réside dans son caractère autobiographique, tout à fait nouveau lorsqu’on connaît la discrétion et la timidité de Jules Case. En effet, s’il évoque rapidement sa ville natale, Sens, ses origines familiales et sa jeunesse parisienne, il confesse que son premier travail de fonctionnaire était surtout alimentaire.
C’est dans ce milieu professionnel qu’il côtoiera (fera la connaissance d’) un collègue, Guy de Maupassant (1850-1893), qui l’aidera à faire paraître son tout premier roman, La Petite Zette, chez l’éditeur Victor Havard qui avait édité 3 ans auparavant, La Maison Tellier, le premier livre publié par l’illustre homme de lettres normand.
Dans sa (cette) lettre, Jules Case se livre sur 3 autres de ses fictions : Bonnet rouge, Jeune ménage, devenue au théâtre La Vassalle et Promesses, son tout dernier opus, ainsi que sur une série d’articles qu’il avait donnés dans L’Evénement.
Son correspondant citera un passage de ce courrier dans l’article qu’il signera peu après.

La châsse de sainte Colombe, restauration et ouverture par Lydwine Saulnier-Pernuit

Ce précieux reliquaire qui contient les restes de la grande sainte sénonaise Colombe a été déposé en 1971 dans la crypte de la chapelle sainte Colombe à Saint-Denis-lès-Sens, afin de répondre à la piété des fidèles lors des pèlerinages. Mais le temps et les conditions de conservation ont entraîné sa forte dégradation. Comme cette châsse fait partie des collections du trésor de la cathédrale de Sens, l’État a engagé la restauration de sa structure en bois peint et doré qui fut menée remarquablement par une spécialiste.

Mais ce fut, avec l’autorisation du clergé affectataire, l’occasion d’ouvrir le coffret reliquaire, beaucoup plus ancien, et d’en étudier le contenu : les ossements qui ont pu être analysés par le grand professionnel le Dr Philippe Charlier, mais aussi les parchemins et pièces qui authentifient les reliques et livrent des informations sur leur dispersion par de pieuses générosités.

POUR VENIR

Date :
Dimanche 16 février 2025

Heure :
15h00

Lieu :
Salle de réunion du CEREP

Adresse :
5 rue Rigault, 89100 Sens, France

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