C’est au début du IVe siècle que Polybe, Tite-Live, Denys d’Halicarnasse et Diodore de Sicile situent les grandes migrations qui aboutirent vers 390/387 à la bataille de l’Allia, puis quelques jours plus tard à la prise de Rome par les Gaulois. Les découvertes archéologiques de ces dernières décennies ont montré que ce n’étaient cependant pas la première fois que les Gaulois empruntaient les passages des Alpes pour venir s’installer parmi les communautés cisalpines ou, à tout le moins, pour venir y commercer ou s’enrôler comme mercenaires. Ce n’était pas non plus la première fois qu’une armée gauloise livrait bataille à une armée italique. Les antécédents ont vraisemblablement été nombreux, même si les sources littéraires antiques n’en disent mot. Les luttes qui durent immanquablement émailler le processus d’installation des Gaulois en Italie du Nord sont les prémisses des guerres qui allaient scander, entre 387 et 191, les relations conflictuelles qui les opposèrent aux Romains. C’est par la guerre que les Gaulois s’imposèrent en Italie, c’est par la guerre qu’ils périrent et furent soumis. Pour autant, la guerre qu’ils menèrent est plurielle. Une analyse des sources classiques permet d’en ébaucher une typologie qui se décline en trois types : guerre de conquête, guerre à butin, guerre défensive. Chacune de ces trois formes de guerre s’inscrit dans un contexte historique bien spécifique, qu’il s’agira de présenter pour bien comprendre l’évolution des relations politiques et militaires que les Gaulois entretinrent avec leurs voisins, plus particulièrement avec Rome.

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Date :
Mardi 7 novembre 2023

Heure :
20h30

Lieu :
Salle de réunion du CEREP

Adresse :
5 rue Rigault, 89100 Sens, France

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